Si j'avais su à l'époque ou je jubilais devant
Si j'avais su à l'époque ou je jubilais devant "REQUIEM FOR A DREAM" que certains de mes amis toucheraient à certaines de ses merdes et bien je ne l'aurais pas regardé de la même façon.
Je n'arrive pas à comprendre. J'ai beau les questionner, les emmerder et leur expliquer ma façon de voir les choses: Rien n'y fait. La drogue reste pour eux un élément, non pas régulier, mais tout de même divertissant "de temps à autres" pour faire la fête. Mon cul oui. Autant je suis quelqu'un de trés ouverte et je ne suis hélas pas aussi saine que je veux le faire paraître mais autant je ne supporte pas de les voir dans cet état que je qualifie de "fausse joie". C'est vrai qu'à une époque, je passais plus de temps à fumer qu'à penser, mais je mettrais cela subtilement sur le dos de ma jeunesse, de mon mec qui était parti sans moi à l'autre bout de la Françe et de ma connerie tout simplement, mais delà à en venir aux drogues dures, non, non, non vraiment JAMAIS, jamais ça ne m'a traversé l'esprit. Tout est question d'entourage parait-il. De la merde. Je n'étais pas entourée quand j'étais au fond du trou. Mon meilleur ami se nommait Euphytose et je savait pertinemment qu'il ne servait à rien. Bref. Voilà, je m'agace à nouveau pour rien. Ce que je peux être amusante quand je prends les choses à coeur. Bon, revenons-en à nos poulets (Niark): Pourquoi faire la fête avec eux puisque ils aiment avant tout la compagnie de leur drogue et non pas de ma sublime intelligence et beauté? (Re-niark)
Non en fait j'exagére. C'est plus fort que moi, comme d'habitude. Chaque personne a son histoire, son vécu et sa vision des choses. Alors il me suffit de les voir en dehors de l'instant "t" et de les apprécier à leur juste valeur. Mon rôle de chieuse de service à leur prouver par A + B qu'on s'amuse autant, voir mieux si on est totalement sobre et qu'on peut de façon plus sereine communiquer, rire et refaire le monde les amuse plus qu'autre choses mais je m'en fiche: Voilà comment je suis officiellement devenue "la chieuse sobre". Bref, je m'adore. Niark.
J'accepte mes amis et les gens en général tels qui sont. Je prends l'exemple de mon amie lesbienne-droguée, bon d'accord, elle en abuse trop et bon d'accord, je l'use en répétant incessamment toujours et encore mon même refrain de moral qui d'ailleurs ne sert à rien. Peu importe, cela me soulage profondément: les jeunes d'aujourd'hui ne savent-ils plus faire la fête sans se droguer? Ça me fait flipper rien que d'y penser, non vraiment, je n'exagére pas...jusqu'où ira t-on dans cette consommation abusive de drogues et d'alcool?
Tout ça pour dire que je les aime cette bande d'enfoirés. Tout ça pour dire que j'aime pas les voir se détruire et y prendre plaisir. Tout ça pour dire que ça me fait flipper de savoir qu'autant de jeune consomme cette drogue dure.