Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dans ma peau

Dans ma peau
Publicité
Archives
11 juillet 2006

Fraises aux épices de chieuses

La suite?

C'est là...

http://mamzellefraise.canalblog.com/

Publicité
Publicité
26 juin 2006

Sea, sex and sun

Voilà. Fin du week end.Je me souviens à nouveau pourquoi j'aime tant ma nouvelle région d'accueil. L'odeur de la pinéde mélangée à l'odeur du monoï sur mon corps, ma glace vanille dans une main et mon sac de plage dans l'autre...hum que c'est bon de se sentir en vacances le temps d'un week-end. Quelques brasses dans la mer et je me sens déja toute légére, j'en oublie le mot "stress", j'en oublie que je travaille en semaine plus de 40h...plus rien ne compte...à part ce doux soleil qui me réchauffe la peau, mes amis autour de moi et surtout ma meilleure amie qui le temps d'une semaine fait craquer la totalité de mes potes. Moi je profite d'elle et sa franchise spontanéité me fait vraiment marrer:

"Sympa ton maillot de bain, mais dis moi, il est pas un peu rembourré au niveau des seins?"

" Ouais t'es jolie mais approches un peu...ah mais achétes toi des patchs, t'as des points noirs sur le nez!"

"éh dis moi! tu me le prêtes ton Namoureux?"

Bref, je ne vais pas te faire perdre ton temps ami lecteur, je n'ai rien à raconter mis à part que JE PROFITE. Je PROFITE et je RE-PROFITE...

SEA: Turquoise et salée à souhait.

SEX: Dans la douche (à ne pas confondre avec dans la bouche), ou comment joindre l'utile à l'agréable. Un délice...

SUN: Bronzée mais peu tout de même mieux faire.

PS pour mon ptit con préféré: dis donc, mon mail, t'as le droit d'y répondre hein, je mords pas, du moins pas toi!

23 juin 2006

Elysa, Elysa, Elysa saute moi au cou, Elysa...

Il m'a assuré qu'il n'avait pas besoin de moi pour cette visite "de routine".

J'étais un peu déçue de ne pas pouvoir l'accompagné, juste pour être prés de lui, juste pour le faire sourire, lui faire passer le temps, lui faire des blagues foireuses et critiquer les secrétaires mal baisées qui ne sourit jamais...car le savoir attendre les résultats sur sa chaise, seul et dans le doute, ça me laissait amer.

J'ai insisté mais il a lui même insisté en me disant un non catégorique et affirmatif.

Nous n'avons pas dormi de la nuit en mettant cela sur le dos de la chaleur. Mon cul oui. Pour ma part, ce n'est et ce n'était pas envisageable qu'il est à nouveau un cancer, d'une part parce que pour moi il est invincible et d'autre part parce que humainement, si quelqu'un mérite de ne pas être malade à nouveau: c'est bien lui. C'est la personne la plus juste que je connaisse. Il est à la fois humble et attentionné. Il apporte le bien autour de lui d'une façon si naturelle que je l'envie même parfois d'être aussi parfaitement gentil. (mais ceçi est une autre histoire...)

Je m'en veux un peu en fait, j'aurais du y aller directement sans lui demander son avis. Merde à la fin. Depuis quand j'ai besoin de son autorisation lorsque je souhaite faire quelque chose. Non mais!

Il m'a appelé à 8h45. Prise de sang faite. Résulats de la radio en poche. Je n'ai pas douté un seul  instant. Je ne repense jamais à sa maladie en fait. Pourtant je l'ai connu malade mais ce n'était qu'un détail, j'en avais rien à foutre, je savais pertinemment qu'il guérirait puisque j'ai su toute suite que je l'aimerais d'une façon démeusurée. Ses cheveux le trahissaient mais peu importe, j'étais fascinée pas sa beauté et sa façon d'être. Et puis il avait un gros avantage de son côté: il ne m'aimait pas, je ne l'intéressait pas mais cela dit pour un plan cul pourquoi pas. Je savais que tout irait bien pour lui. Je savais que nous allions vivre une histoire hors du commun. Je savais qu'il allait me faire souffrir mais que ça en valait la peine. J'ai eu raison: La passion c'est transformé en amour aprés 2 ans de "je t'aime- moi non plus". Je passe les détails, vous n'avez qu'à regarder les feux de l'amour.

Ce matin il était devant mon travail à 9h00. Je l'ai serré fort dans mes bras. Ses larmes m'ont un peu surprise et j'ai compris tout à coup à quel point sa crainte avait du le bouffer de l'intérieur. Cet homme si fort, si beau et si charismatique qui d'un coup craque au moment ou on s'y attends le moins, merde alors, il ne méritait pas cela. Je ne supporte pas de le voir malheureux et je ne supporte pas qu'il pleure.

" si je suis malade à nouveau, je ne reprendrais pas mon traitement"

Il me répéte sans arrêt cette phrase en boucle avant chaque contrôle de "routine". C'est à dire tous les 6 mois.

Je ne peux pas me permettre de lui dire "je comprends", personne ne peut le comprendre car chacun aborde la maladie de façon différente. Il n'avait que 18 ans et je pense que la chimio, les rayons et tous le reste font tout de même intégralement partie de sa vie et l'ont énormément influencé au niveau de sa vision des choses, de son caractére et de ses rapports humains en général. Lui vit et profite en toute simplicité. (avec tout de même une certaine angoisse que tout puisse vite se détérioré sans signe apparent). Je l'aime pour ce qu'il est et également pour ce qu'il a vécu.

Cependant, j'ai rayé toute cette partie de son passé. Je suis là bien entendu s'il désire en parler mais je pense qu'il faut juste en tirer les bonnes conclusions et aller de l'avant. Notre putain de vie est courte alors profitons en! Arrêtons toutes ses choses inutiles et futiles et allons plus vers les autres. Communiquons. Aimons nous. Faisons le bien autour de nous. Et bordel: souriez un peu! souriez autour de vous! Apportez un peu de bonheur à votre façon tous les jours.

Résultats positifs. Larmes de crocodiles séchées. Câlin effectué. Dans 6 mois je serais avec toi. Putain de maladie ne reviendra pas. Amour de nous 2 beaucoup trop fort pour ça.

21 juin 2006

Une copine d'avant...

Je reçois un mail, il y a environ une semaine:

"Bonjour,

J'aimerais te revoir. Ça fait déja plus de 5 ans...

A trés bientôt, ton amie d'enfance."

Tiens. J'avais oublié qu'il y a environ un an je m'étais inscrite sur le site: www.copainsdavant.com.

La vie est parfois étrange, lorsque j'avais 14 ans, je ne passais pas une journée sans avoir de ses nouvelles. C'était ma meilleure amie, inutile de raconter le reste de nos conversations: les mecs, le sexe, les premiéres clopes et ...les mecs.

Bref, 4 ans de collége avec une seule amie et pleins de potes alors autant te dire que celle-là, j'y tenais comme à ma vie. Puis un jour, plus rien. A 14 ans je pars de chez moi, je continue ma petite vie, de rencontres en rencontres, de collocation en collocation, de petit boulot en boulot sérieux...et puis je finis par me casser à l'autre bout de la France. Et à me caser par la même occasion.

Elle insiste donc aujourd'hui pour me revoir. Je lui explique clairement que je vis maintenant trés loin mais qu'elle sera toujours la bienvenue chez moi. Je suis alors persuadée qu'elle déclinera mon invitation. Que nenni.

Alors je me décide tout de même à l'appeler, histoire de prendre la température et voir quelle genre de fille elle est devenue:

ah... et niveau Musique? : "oh moi tu sais, j'aime bien la variété Française, du moment que tu me met pas du RAP à fond! Je déteste les rappeurs"

Merde...- 1 point...autant de ne pas lui dire que je connais Kool Shen et que c'est humainement un type génial, cultivé et avec qui je peux parler des heures.

Bon... et ton dernier film au ciné? "je vous trouve trés beau...une catastrophe ce film, je n'ai pas aimé du tout!"

Merde...- 2 points...le premier point parce que j'ai adoré ce film....le deuxiéme point parce que j'ai l'impression que ça fait au moins 6 mois que je l'ai vu.

Ok...bon on fera du bateau si tu veux? "surtout pas! J'ai le mal de mer, on aura qu'à bronzer sur la plage?"

Merde...-30 points...un week-end sans bateau, je ne vais pas tenir. Faire la crêpe sur la plage...je tiens pas plus de 10 minutes sans me faire chier.

Et...sinon quels sont tes centres d'intérêt maintenant? "oh tu sais, comme avant: le sport. D'ailleurs je fais des études pour devenir prof. Tu m'as dit habiter prés de la mer c'est ça? Ça tombe vraiment bien, je fais un jogging tous les matins, tu viendras?"

Merde...-1 point...le matin, soit je vais au travail, soit je dors jusqu'à 11h minimum. Courir pour quoi faire? elle est pas au courant que ça fatigue ou quoi?

Bon...viens quand tu veux, y'a aucun probléme....par contre juste pour info: j'écoute parfois du NTM, j'ai mon permis bateau et je passe mes week-end soit à dormir, soit à naviguer mais je déteste le sport, tout comme rester à glander sur la plage. En ce qui concerne le cinéma, je pense qu'il faut que tu revois tes classiques.

"(Rires) ah ça me rassure. Tu n'as pas changé. Je me disais aussi. Je sais qu'avec toi je m'ennuierais pas, tu sais, tu m'as vraiment manqué, j'ai essayé de te joindre pas mal de fois aprés ton départ. T'es une fille géniale et je suis vraiment ravie de te revoir. Merci de m'accueillir"

+ 50 points....L'homme est faible devant les flatteries.

20 juin 2006

Si j'avais su à l'époque ou je jubilais devant

Si j'avais su à l'époque ou je jubilais devant "REQUIEM FOR A DREAM" que certains de mes amis toucheraient à certaines de ses merdes et bien je ne l'aurais pas regardé de la même façon.

Je n'arrive pas à comprendre. J'ai beau les questionner, les emmerder et leur expliquer ma façon de voir les choses: Rien n'y fait. La drogue reste pour eux un élément, non pas régulier, mais tout de même divertissant "de temps à autres" pour faire la fête. Mon cul oui. Autant je suis quelqu'un de trés ouverte et je ne suis hélas pas aussi saine que je veux le faire paraître mais autant je ne supporte pas de les voir dans cet état que je qualifie de "fausse joie". C'est vrai qu'à une époque, je passais plus de temps à fumer qu'à penser, mais je mettrais cela subtilement sur le dos de ma jeunesse, de mon mec qui était parti sans moi à l'autre bout de la Françe et de ma connerie tout simplement, mais delà à en venir aux drogues dures, non, non, non vraiment JAMAIS, jamais ça ne m'a traversé l'esprit. Tout est question d'entourage parait-il. De la merde. Je n'étais pas entourée quand j'étais au fond du trou. Mon meilleur ami se nommait Euphytose et je savait pertinemment qu'il ne servait à rien. Bref. Voilà, je m'agace à nouveau pour rien. Ce que je peux être amusante quand je prends les choses à coeur. Bon, revenons-en à nos poulets (Niark): Pourquoi faire la fête avec eux puisque ils aiment avant tout la compagnie de leur drogue et non pas de ma sublime intelligence et beauté? (Re-niark)

Non en fait j'exagére. C'est plus fort que moi, comme d'habitude. Chaque personne a son histoire, son vécu et sa vision des choses. Alors il me suffit de les voir en dehors de l'instant "t" et de les apprécier à leur juste valeur. Mon rôle de chieuse de service à leur prouver par A + B qu'on s'amuse autant, voir mieux si on est totalement sobre et qu'on peut de façon plus sereine communiquer, rire et refaire le monde les amuse plus qu'autre choses mais je m'en fiche: Voilà comment je suis officiellement devenue "la chieuse sobre". Bref, je m'adore. Niark.

J'accepte mes amis et les gens en général tels qui sont. Je prends l'exemple de mon amie lesbienne-droguée, bon d'accord, elle en abuse trop et bon d'accord, je l'use en répétant incessamment toujours et encore mon même refrain de moral qui d'ailleurs ne sert à rien. Peu importe, cela me soulage profondément: les jeunes d'aujourd'hui ne savent-ils plus faire la fête sans se droguer?  Ça me fait flipper rien que d'y penser, non vraiment, je n'exagére pas...jusqu'où ira t-on dans cette consommation abusive de drogues et d'alcool?

Tout ça pour dire que je les aime cette bande d'enfoirés. Tout ça pour dire que j'aime pas les voir se détruire et y prendre plaisir. Tout ça pour dire que ça me fait flipper de savoir qu'autant de jeune consomme cette drogue dure.

Publicité
Publicité
19 juin 2006

Grâce à quelqu'un de bien..

...Je me sens juste bien. Vraiment. Bordel que c'est bon d'aimer d'une façon si spéciale qu'est la mienne.

C'est difficile à l'avouer, peut être que c'est par simple égoïsme pour "tout garder secret" ou peut être que de toute manière, personne ne me comprendrait vraiment mais je n'ai plus cette envie d'écrire comme avant ou plutôt comme toujours. Ça devenait même une nécessité sur mon ancien blog, voir une obligation, une drogue: il fallait que je me livre, que je raconte et j'étais totalement à l'écoute de vos conseils et commentaires. Je pense que j'ai autant écrit parce que je me sentais réellement mal et trés seule.

On a tous des passages à vide. Le mien est passé. J'ignore à quoi il était du.Trés certainement juste à moi. Peut être ces 1000 km qui me sépare de ma famille et de mes amis. Peut être une peur de l'avenir et de grandir. Peut-être une réelle peur de tout foirer. Peut être que je me lasse trop facilement de la vie. Dans le fond, peu importe.

Mais aujourd'hui, je n'ai rien d'intéressant à raconter et j'espére vraiment que les prochains jours ressembleront à celui çi. J'avais commencé un post affreusement chiant comme à mon habitude lorsque je suis heureuse, et puis je l'ai relis avant de tout effacé. Chiant à souhait que je vous dis! C'était trop personnel, je me suis demandée pourquoi je voulais autant et à tout prix le publier? et puis je me suis rendue compte qu'au final, c'était pour faire partager ces instants, pour exprimer à quel point j'étais heureuse, à quel point j'avais compris pas mal de choses ces 6 derniers mois et c'était aussi par espoir que ma meilleure amie me lise, ne m'oublie pas, ainsi que Sabri, Pocahontas et les autres. Inconsciemment aussi pour vous donner des nouvelles amis bloggeurs.

Mais c'est des foutaises tout ça. Ces instants je les ai déja partagé et avec Lui donc je ne ressens plus le besoin d'écrire. J'ai juste envie de vivre. Juste envie d'en profiter.

Et si je me laissais aller un peu au bonheur en toute simplicité pour une fois?

15 juin 2006

I need a child

Je sais bien que je ne devrais pas. Je sais bien que c'est encore trop tôt. Mais crois-tu vraiment que je fais exprés d'y penser sans arrêt?

Crois-tu en fait que l'on puisse lutter contre une telle envie?

Parfois j'aimerais être un homme. Pour en avoir moins envie. Pour être moins sensible. Pour être moins chiante.

C'est comme un rêve. Une sensation inexplicable dans le bas de mon ventre quand j'y pense, un léger sourire à l'idée que ça pourrait nous arriver, à nous.

Un bout de lui. Un bout de moi. Tu t'imagines? C'est le plus beau cadeau du monde.

J'ai toujours voulu être une jeune maman. J'ai toujours voulu un enfant de lui et uniquement de lui. Parce que c'est nous, notre histoire, notre amour et que je le place au dessus de tout.

Et je t'en prie, ne me dit pas que je n'ai que 22 ans, je me fous de l'âge, je te parle d' Amour moi, je te parle d'un petit être vivant et heureux, je te parle de notre bébé.

Alors j'attends. Et je maudis cette salope de si petite pilule tous les soirs.

Parfois j'aimerais être un homme...

Oh tu sais, ne vas pas croire que je suis malheureuse, non bien au contraire. C'est juste que je serais plus heureuse lorsqu'il sera là.

Hier soir, on en a reparlé pour la 198éme fois avec Namoureux. On était allongé dans notre lit à la lueur d'une bougie et on discutait un brin, comme tous les soirs, avant de s'endormir. Je regardais sa petite tête avec ses beaux petit yeux et je tentais (oui la Femme est d'une malice presque inquiétante) de toucher les points sensibles:

Pour la réputation personnelle de l'auteur, la conversation ayant duré plus de 30 minutes, celle-çi a bien entendu effectué une autocensure pour paraître moins chiante.La femme aime qu'on l'aime. Spécialement celle-çi.

"Mais tes parents, hein, tu y as pensé à tes parents? Y sont pas immortels d'abord hein! Tu pourrais penser un peu à eux, ils doivent attendre que ça!! Et ton pére, je te RAPPELLE qu'il a déja 60 ans!!"

"Toute en délicatesse, comme à ton habitude..." sniarf, sniarf, sniarf...(c'est le rire moqueur de Namoureux ça.)

"Oui mais tu trouverais pas ça chouette que ton enfant est des parents jeunes? hein? hein que ça serait drôlement bien?"

" éh éh éh"

"Oui???"

"On aura un enfant. Je te le promet. On aura un enfant."

5 ans. J'ai attendu 5 ans pour l'entendre dire "ON-AU-RA-UN-EN-FANT". Dieu du ciel, j'en suis encore toute émue, retournée, émoustillée, boulversée et enchantée. On aura un enfant, non mais tu comprends ou pas?

Alors je me suis endormie sur cette idée. Heureuse comme quand ma grand-mére a fini de tricoter un pull-over que je ne porterais jamais. Heureuse comme le jour ou j'ai découvert que mes seins poussaient. Heureuse comme la premiére fois ou il m'a fait l'amour.

Un jour quand je ne m'y attendrais sûrement pas, il me dira sûrement qu'il se sent prêt. Et ce jour là, croyez moi, je serais la plus heureuse du monde.

En attendant j'y songe calmement...mais toute en finesse et avec mon énorme délicatesse, je vais faire en sorte qu'il n'oublie pas!

13 juin 2006

Retour en force de l'ordre moral

"Ben alors, t'écris plus sur ton blog??"

"t'es sure que ça va?"

"A quand ton prochain post?"

"Comment tu vas?"

etc,...


Bon. D'abord en ce moment je manque de temps trés cher ami. Je viens tout juste de me taper 300 km aujourd'hui pour 2 clients: un à Menton (charmante ville) et un à Nice (quelle merde pour circuler!!)

As-tu déja oublié que je travaille dans un domaine qui nécessite de perpétuelles formations et un investissement professionnel aussi intense que difficile? Sais tu que malgré ma blondeur et mon jeune âge je souhaite être aussi bonne physiquement qu'intellectuellement? Alors si je passe mon temps à lire ton blog ou écrire des posts, autant dire à mes clients: "oh bah, vous savez, votre chéque de 100 000 € vous avez qu'à le placer à la Poste hein ou vous le foutre au cul, me faites pas chier, et puis la défiscalisation c'est la merde, vous n'allez rien comprendre,... et la loi de Robien? arf, on s'en fout!!"

Nan nan nan. J'ai le goût des choses bien faites. J'ai une envie de réussir aussi grande que mes 1,80 métres. Encore une histoire de reconnaissance certainement, ne vas pas croire que je courre aprés le fric, trop peu n'en faut pour être heureux, juste un minimum, mais cela est autre débat que je n'aborderais pas ce soir. Trop fatiguée.

Nan nan nan. Ce soir, pendant que certains de mes potes (honte à eux!) doivent déja beugler devant leur téléviseur "allez les bleus", moi je troque ma tenue "bon chic bon genre" de travailleuse en "super-bikini-de-la-mort" et je file de ce pas décidé faire quelques brasses dans ma trés chére méditerranée à 18°. Quoi??? T'es pas au courant que c'est bon pour la circulation du sang et le vieillissement de la peau? Honte à toi avec ta créme bourgeois! Rien de tel qu'une bonne mer bien salée pour un gommage pureté, le tout, bien entendu gratuit et avec algues à l'appui.

T'en rêves déja j'suis sure??? Et encore, je te parle pas de mon chien qui perds ses poils dans l'eau et que je retrouve généreusement sur mon doux visage ainsi que mon cher et tendre, qui avec un sourire amoureux, me réchauffe l'eau avec un gros pipi. So chic...

Bref, ici c'est le paradis.

9 juin 2006

Reprenons du départ

Commençons pas mon plus gros défaut. (comme ça ensuite je ne parlerais que de mes qualités. Niark!) Enfin, le mot défaut n'est pas tellement approprié, je dirais plutôt, commençons par le trait de caractére qui me convient le mieux: 

Mon humeur est cyclique.

Cyclique, ce mot me va à ravir, tant par sa bizarrerie que par sa consonance. "clic clic clic". Un mot bref et rapide.

Je suis comme celà: Un moment de dépression que suit une phase d’excitation et ainsi de suite. Je l'ai toujours été et à vrai dire je ne pense pas changer. Ce n'est pas que je ne veux pas mais je sais pertinemment que c'est cause perdue.

Quand mon humeur passe de l'une à l'autre, dans les deux sens, d'une manière répétée, on parle de cyclothymie.

Mon copain lui parle "d'une fille sensible et chieuse à souhait". Bien dit. Pourquoi faire compliqué, restons simple.

Ces états s'enchaînent à des fréquences variables, par séquences plus ou moins régulières ( et pour des raisons tout à fait obscures: on ne réponds pas à un de mes textos, c'est sur, on me déteste ou alors j'ai dit quelque chose de mal s'en m'en rendre compte. On me dévisage dans mon carrouf', c'est sur, je suis tellement laide qu'on va me critiquer. On me dit que je suis sympa, c'est sur, je passe une bonne soirée et j'ai le sourire jusqu'au lendemain.) Finalement, c'est peut être juste un probléme de reconnaissance.

Il arrive que la déprime devienne mélancolie et l' excitation une agitation maniaque mais je ne suis ni dépressive, ni manique, n'allez pas croire, je crois que j'aime me plonger dans la souffrance et la mélancolie pour en ressortir joyeuse, heureuse comme si je ne pouvais pas jouir des plaisirs de la vie sans être malheureuse auparavant.

Voilà. C'était le premier post d'un blog égoïste d'une fille cyclothymique qui en plus vous emmerde.

Bienvenue à tous...

Publicité
Publicité
Publicité